Stantard du Shih Tzu
Standard FCI N°208 /20.04.1998 / F
SHIH TZU
TRADUCTION : Prof. R. Triquet.
ORIGINE : Tibet.
PATRONAGE : Grande-Bretagne.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 24.06.1987.
UTILISATION : Chien d'agrément et de compagnie.
CLASSIFICATION F.C.I. :
Groupe 9 Chiens d'agrément et de compagnie.
Section 5 Chiens du Tibet.
Sans épreuve de travail.
ASPECT GENERAL : Chien robuste, au poil abondant, au port altier, dont la face ressemble à un chrysanthème.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Intelligent, actif et éveillé. Amical et indépendant.
TETE: La tête est large et ronde, les yeux sont bien écartés. La tête est ébouriffée et le poil retombe bien sur les yeux. Moustache et barbe fournies. Le poil qui pousse vers le haut sur le museau donne bien l'aspect du chrysanthème.
REGION CRANIENNE :
Stop : Marqué.
REGION FACIALE :
Truffe : Noire, mais chez les chiens dont la robe est foie ( marron) ou porte des marques foie, la truffe est marron foncé. La partie supérieure de la truffe doit être au niveau ou légèrement plus bas que le bord de la paupière inférieure. Narines largement ouvertes. La truffe dirigée vers le bas est à proscrire, de même que les narines pincées.
Museau : Museau d'une bonne largeur, carré et court. Il n'est pas ridé. Le chanfrein est plat et garni de poils; il mesure environ 1 pouce ( 2,54 cm) de l'extrémité de la truffe au stop. Il est droit ou légèrement remontant. La pigmentation du museau est aussi unie que possible.
Lèvres : Bien adaptées.
Mâchoires/dents : Mâchoires d'égale longueur ou léger prognathisme inférieur. La bouche est large.
Yeux : Grands, sombres et ronds, bien écartés mais pas proéminents. Expression chaleureuse. Chez les chiens à robe foie, ou marqués de foie ( marron ), les yeux plus clairs sont admis. Le blanc de l'œil ( sclérotique) n'est pas visible.
Oreilles : Grandes ; le pavillon est long. L'oreille est portée tombante. L'attache est légèrement en dessous du niveau supérieur du crâne. L'oreille est si abondamment garnie de poils qu'elle semble ne faire qu'un avec le poil de l'encolure.
COU : Bien proportionné, joliment galbé. Sa longueur est suffisante pour que la tête soit portée fièrement.
CORPS : La longueur du corps entre le garrot et l'attache de la queue est supérieure à la hauteur au garrot.
Dos : Droit.
Rein : Bien attaché et solide.
Poitrine : Large et bien descendue.
QUEUE : Elle forme un panache abondant. Elle est portée gaiement, bien sur le dos ; elle est attachée haut. Elle atteint en hauteur approximativement le niveau du crâne, ce qui donne une silhouette bien équilibrée.
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS : Membres courts et musclés avec une bonne ossature, aussi droits que possible et que cela est compatible avec une poitrine large et bien descendue.
Epaules : bien attachées et bien obliques.
MEMBRES POSTERIEURS : Membres courts et musclés avec une bonne ossature. Vus de derrière, ils sont droits. Les membres semblent massifs, ce qui est dû à la profusion du poil.
Cuisses : Bien rondes et musclées.
PIEDS : Arrondis, fermes et pourvus de bons coussinets. Ils semblent grands à cause de la profusion du poil.
ALLURES : Allure altière; mouvement harmonieux et uni. Les antérieurs se portent bien en avant et l'impulsion de l'arrière est forte, les coussinets plantaires se découvrant entièrement.
ROBE
POIL : Le poil est long et dense, mais il n'est pas bouclé. Présence d'un bon sous-poil. Une légère ondulation est admise. Il est fortement recommandé d'attacher le poil sur la tête.
COULEUR : Toutes les couleurs sont admises, mais la liste blanche sur le front et le blanc à l'extrémité de la queue sont hautement prisés chez les pluricolores.
TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : Elle ne doit pas dépasser 10 pouces et demi = 26,7 cm. Le type et les caractéristiques de la race sont de la plus grande importance et ne doivent, en aucun cas, être sacrifiés au seul critère de la taille.
Poids : 10 à 18 livres anglaises = 4,5 kg à 8,1 kg. Poids idéal de 10 à 16 livres = 4,5 à 7,3 kg.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
POINTS DE NON-CONFIRMATION :
Approuvés par la Commission zootechnique de la SCC et le Comité de la S.C.C., le 28 Juin 1995.
Type général :
Manque de type (insuffisance de caractère ethnique qui fait que l’animal dans son ensemble, ne ressemble plus suffisamment à ses congénères de la même race).
Taille non comprise entre 22 et 27 cm.
Points particuliers dans le type :
Crâne plat et étroit.
Œil globuleux ou blanc visible.
Fente palpébrale trop longue ou œil insuffisamment rond
Strabisme divergent ou convergent
Langue visible bouche fermée.
Fouet dressé à la verticale ou enroulé.
Robe :
Poil frisé ou laineux.
Présence de ladre.
Œil trop clair.
Anomalies :
Monorchidie, cryptorchidie.
Prognathisme inférieur (grignard) excessif, au point de laisser apparaître la langue et/ou les dents, la bouche étant fermée.
Prognathisme supérieur (bégu)
Articulé en ciseaux.
Manque de plus de deux incisives.
Caractère :
Eduquez votre shih Tzu
La proprété
Vous comptez peut-être acquérir un chiot (ou bien vous l’avez depuis peu) et s’impose pour vous de lui apprendre la propreté.
Ce premier grand apprentissage n’est pas toujours facile à faire faire au jeune animal qui vient d’être propulsé chez vous, alors qu’il a été arraché brutalement à sa mère et sa fratrie en perdant tous ses premiers repères de vie.
Désorienté, il a avant tout besoin de tranquillité émotionnelle pour aborder ce difficile apprentissage.
C’est dans l’accueil spontané, tendre et indulgent de ses nouveaux maîtres (mais pas leur toute permissivité pour autant !) que le chiot trouve cette tranquillité etpeut ainsi reporter sur eux l’attachement qu’il avait pour sa mère et sa fratrie.
C’est sur cet attachement qu’il vous revient de bâtir la confiance en vous de votre chiot, parce qu’un apprentissage ne se réalise jamais mieux que dans la confiance.
Mais au fait qu’entendons-nous par « propreté du chiot » ?
Pour lui, propreté signifie ne pas faire sur les lieux de couchage et de nourriture. C’est ce qu’il a déjà appris avec sa mère chez ses éleveurs (dans le cas des meilleures conditions d’élevage).
En effet, dès la naissance et tant qu'ils tètent, les chiots sont incapables d’éliminer seuls spontanément. C’est leur mère qui provoque l’élimination et en absorbe les produits, tenant ainsi le couchage propre.
Dès que ses chiots commencent à manger une nourriture solide, elle n'ingère plus leurs déjections et les pousse alors à aller faire leurs besoins en dehors du nid
Si vous l'accueillez à 8 semaines (âge minimum légal de vente) le petit animal est donc déjà "propre", car il ne faisait plus ses besoins dans le nid.
Le chiot doit donc s’ajuster sur notre point de vue de la propreté quand il arrive dans nos maisons : c'est-à-dire faire ses besoins en dehors de l’habitation. Il s’agit pour lui d’élargir jusqu’en extérieur l’espace entre le nid où il n’élimine plus et l'endroit où il pourra se soulager.
Pour lui faire comprendre ce que vous attendez donc de lui, et toute manière forte ne favorisant jamais les apprentissages, c’est dans le calme que vous devrez procéder pour son bon équilibre.
Préalable pour faciliter l’apprentissage :
-- Distribuer la nourriture selon un protocole précis et à heure fixe afin de mieux gérer l’élimination bien sûr, mais surtout pour faire reconnaître son autorité (capital avec un chiot pour faciliter tout apprentissage).
Dès le sevrage la mère apprend à ses petits qu’il y a un ordre d’accès à la gamelle : les chiens adultes mangent d’abord, tranquillement sans être dérangés et les chiots ensuite.
Pour une bonne régulation du comportement alimentaire du jeune animal, après les repas de la famille (où l’on ne donne rien au chiot), on le laisse manger seul au calme et on lui retire sa gamelle ¼ d’h plus tard, qu’elle soit vide ou pas, et même chose aux repas suivants (toujours en laissant l’eau disponible).
Sachant que le chiot se soulage habituellement après ingestion de nourriture, on facilite donc son apprentissage de la propreté en le sortant à ces moments là.
-- Limiter l’espace que le chiot peut occuper (surtout en votre absence) et décider d’un lieu de couchage
Vous réduisez ainsi les zones que le jeune animal peut souiller bien sûr, mais aussi vous imposez votre contrôle sur l’espace de vie en continuant ce que sa mère faisait en rappelant ses chiots à l’ordre quand ils s’éloignaient trop des zones permises.
Dès les premiers jours, c’est une autre manière de faire reconnaître son autorité (toujours pour favoriser les apprentissages !)
Que ce soit pendant vos absences, pour le repos en journée ou pour la nuit, la cuisine est souvent la pièce retenue comme lieu de couchage parce que facile d’entretien.
Un chiot dort beaucoup, il va donc s’y reposer de nombreuses heures et souhaite se soulager presque automatiquement à chacun de ses réveils. Le sortir juste à ces moments là garantit une fois encore d’obtenir facilement des éliminations.
-- Prévoir un « carré d’aisance »
Un chiot de 8 semaines ne peut pas se retenir plus d’1h ou 2 dans la journée, 3 ou 4h la nuit, et il ne faudra pas attendre de lui une réelle capacité à se retenir plusieurs heures avant l’âge de 6 mois.
Si l’on peut le sortir après les siestes, les repas ainsi qu’après les séances de jeux (où le chiot éprouve aussi facilement le besoin d’éliminer) il est aisé d’obtenir en quelques semaines un jeune animal qui se soulage facilement dehors.
Être aussi disponible n’étant pas toujours possible il faut donc prévoir qu’il va naturellement se soulager dans la maison, sans qu’évidemment cela soit à punir.
Si l’on doit s’absenter plusieurs heures (ou si l’on habite au 6è sans ascenseur !) on peut délimiter un « carré d’aisance » (dans la cuisine, sur la terrasse, etc.…) matérialisé par du papier journal ou une serpillière par exemple, suffisamment espacé de sa gamelle d’eau. Stimulé par l’odeur des ses précédentes éliminations à cet endroit là, il y reviendra plus volontiers.
Cette méthode arrange de nombreux maîtres, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle retarde le chiot dans son apprentissage à éliminer en extérieur. On lui « apprend » en quelque sorte que c'est permis de faire son pipi ou sa crotte dans la maison ! Or on cherche précisément à lui faire comprendre le contraire...! Il faudra donc beaucoup d’indulgence quand il s’éternisera un peu à « devenir propre » !
C’est le cas des chiots venant d’animaleries, souvent plus longs à être propres à la maison car ils ont été tenus captifs dans de petits boxes, où ils étaient contraints de faire leurs besoins sur le lieu de couchage. Ils y ont fait littéralement « l'apprentissage forcé » de : « Je fais là où je suis. Il faut donc défaire ce qui a été « appris » et réapprendre « la bonne manière » en accord avec les critères humains de la propreté : patiente et indulgence donc.
Sortir le chiot souvent et dès son plus jeune âge (mais pas dans n’importe quelles conditions)
Puisque le chiot élimine spontanément après ses repas, siestes et parties de jeux, s’il se met à tourner en flairant le sol après l’un de ces moments, mieux vaut réagir promptement et le sortir de suite !
Au début de l’apprentissage choisissez de l’emmener en laisse toujours aux mêmes endroits un peu tranquilles et propres si possible, pour qu’il s’y familiarise et puisse trouver confiance pour s’y poser.
Pour apprendre à éliminer dans n’importe quel environnement extérieur, un chiot a besoin d’être assez assuré en lui, et sa confiance en vous au bout de la laisse l’y aidera.
Les endroits bruyants, très fréquentés de gens et de congénères perturbent et distraient le chiot qui attendra de rentrer pour se soulager à la maison ! On est tellement plus tranquille chez soi !
N’attendez pas les deniers vaccins pour le promener ! Il y a plus à craindre à ne pas poursuivre une bonne socialisation au milieu extérieur en ne le sortant pas, qu’à le maintenir à l’intérieur par peur des infections possibles.
Il est pour cela conseillé de le sortir avant ses 3 mois. Le risque infectieux est minime par rapport à celui de vous retrouver avec un chiot qui ne saura pas aborder sans crainte les sorties en milieu urbain surtout, parce qu’il n’y aura pas été familiarisé assez tôt.
Risque encore majoré s’il vient d’un élevage isolé en campagne où il n’a pas été en contact du tout avec les bruits de rue.
Sans pour autant l’emmener tout de suite faire ses besoins sur les trottoirs les plus fréquentés ! (parce que justement souvent les plus sales) il y a urgence à le confronter progressivement à toute situation qu’il sera amené à vivre plus tard.
Il deviendra ainsi un chien équilibré en toute occasion et environnement, capable de faire ses besoins en laisse où que vous alliez.
Et même si le chiot dispose d’un jardin, cela ne dispense surtout pas de le sortir dans la rue pour les raisons précédemment exposées.
Comment procéder :
Une fois repéré « le bon endroit » propre et tranquille, promenez-y le chiot en le laissant flairer, sans marquer votre impatience qu’il percevrait finement et qui ne ferait que le stresser et certainement pas se soulager rapidement.
Pour éliminer, il peut préférer un sol absorbant, sableux ou avec petits cailloux ou bien de l’herbe (pas toujours facile dans les grandes villes !) habitude qu’il a peut-être déjà pris chez ses éleveurs.
Ramenez-le toujours à cet endroit là, et vous y obtiendrez plus facilement ses éliminations.
Dès que le chiot s’est exécuté, félicitez le et montrez votre approbation avec un OUIIIIII sonore et joyeux et de nombreuses caresses, pour qu'il comprenne que c'est exactement ce que vous attendez de lui.
Attention cependant à bien attendre qu'il ait juste terminé pour le féliciter, car il pourrait s'arrêter pris par l’émotion !
A proximité de lieu d’habitation, en ville, à l’intérieur de résidences, etc. prévoyez toujours vos petits sacs pour ramasser ses déjections. Vous participez ainsi à plus de propreté et à faire aimer les chiens de ceux qui ne les voient que comme une nuisance !
Vous pouvez alors poursuivre un peu la promenade toujours en laisse et petit à petit agrandir le périmètre d’exploration, lui proposer un de ses jouets (mais anticiper et interdire toute prise en gueule de papiers, cailloux, etc.)
Progressivement, vous rendez l’extérieur familier et positif et surtout sans rentrer tout de suite dès les besoins faits, au risque que votre chiot n’associe rapidement « pipi/caca » = fin de la balade !
Si le chiot se soulage à la maison
A supposer que l’on soit assez disponible, il est bien sûr laborieux de sortir le très jeune chiot de 6 à 8 fois dans la journée (et 1 ou 2 fois la nuit !) si l’on n’a pas une maison avec jardin. Il y aura donc bien quelques « accidents » de parcours devant lesquels il est capital de réagir avec justesse, pour optimiser l’apprentissage
Si vous ne prenez pas votre chiot juste le fait en train de se soulager, ne le grondez surtout pas. N’allez pas le frapper ou lui infliger la trop fâcheuse et trop pratiquée punition de lui mettre la truffe dedans ! Cela ne lui apprend rien sinon à vous craindre sans comprendre. Le chien est dans son présent et n'associera pas votre soudaine colère avec le fait de s’être soulagé il y a quelques instants
La mine penaude qu'il adoptera à chacun de vos accès de fureur quand vous surprendrez un pipi dans la maison, ne sera (en langage chien) que l’attitude de soumission d’un chiot qui craint votre colère et réclame votre apaisement.
L'idée sotte et tenace qu'il "se sait coupable" et demande pardon ne doit pas vous effleurer, cette interprétation n’est qu’anthropomorphisme !!
Par contre si vous le voyez flairer, tourner et vouloir se poser n’importe où, faites immédiatement savoir votre désaccord avec un NON ! Sonore.
Saisissez-le et sans plus, emmenez-le dehors ou à l’endroit de l’appartement que vous avez prévu pour cela.
Félicitez le bien chaleureusement si vous avez la chance qu’il s’exécute et termine là où vous le mettez.
Le but est qu’il finisse par associer que vous souhaitez qu’il se soulage à cet endroit là et pas ailleurs. Mais aussi et surtout qu’il ne craigne pas votre présence quand il a une envie qu’il ne peut retenir. Car alors il pourrait ne plus faire facilement en laisse dehors (craignant votre proximité), ou bien aussi chercher à dissimuler ses déjections de la nuit par exemple en les absorbant ! (Une des causes de coprophagie chez le chiot)
Quand vous ne l’avez pas surpris, contentez-vous de ramasser ou éponger hors de sa présence pour qu’il ne prenne pas votre position accroupie pour un appel au jeu !
Un nettoyage ensuite à l'eau vinaigrée est préférable à l'eau de javel dont l'odeur serait plutôt incitatrice à recommencer à cet endroit là !
Si l’on a pu offrir des conditions d’apprentissage optimales, le chiot est propre entre l’âge de 4 à 6 mois, mais parfois un peu plus tard quand justement on le laisse seul de nombreuses heures.
Alors soyez indulgent avec votre chiot, ne punissez jamais pour cet apprentissage comme pour aucun autre, ceci n’est en rien éducatif !
On obtient bien davantage et plus vite, en récompensant un comportement souhaité, plutôt qu’en punissant le comportement non désiré.
L'arrivée de votre chiot
Le Chiot
Conseils pour l'élevage et l'éducation de votre jeune chien :
Vous allez avoir un jeune chien, ou encore venez de l'acheter. La présence de ce nouveau compagnon va vous posez des problèmes d'éducation, de santé, d'alimentation, etc.
Pour commencer, traitons le problème des formalités administratives. Quatre documents sont indispensables et doivent accompagner le chiot
Le certificat de vente comportant le n° de la portée à la SCC, le certificat de naissance (qui peut vous être expédié ultérieurement selon l’âge de du chiot) le carnet de santé et la carte de tatouage
le premier porte les coordonnées du vendeur et de l'acheteur, la description du chiot, son prix et les adresses des vétérinaires des deux parties.
Le second atteste de l'identité du chiot et de cela seulement, elle sera retournée à la SCC par le vendeur pur changement de propriétaire.
Le certificat de naissance atteste que le chiot est inscrit à titre provisoire au L.O.F. (livre des origines françaises), son inscription à titre définitif n'intervenant qu'après la confirmation pour notre race le « Shih Tzu » l’âge minimum est de 12 mois.
Le carnet de santé atteste des vaccinations pratiquées ainsi que les vermifuges donnés.
Préparer l'arrivée chez vous :
Il est nécessaire de prévoir où et comment vous souhaitez faire vivre votre jeune chien. Le plus souvent ce sera un coin bien à lui dans une pièce de la maison. Consacrez-lui toujours un local bien éclairé sans courant d'air ni humidité, et facile à laver car il y aura inévitablement quelques dégâts au début.
Ayez soin donc de prévoir :
- le couchage : coussin ou couverture ou bonne litière sèche ou vary-kennel ouverte avec quelques chiffons propres
- un récipient stable pour l'eau froide, le mieux c’est de l’habituer à boire au biberon (comme les lapins)
- une gamelle pour l'alimentation (Choisissez des matériaux solides car les chiots mordillent tout).
Le commerce spécialisé offre des gamelles bien adaptées en taille, et en facilité de nettoyage (je conseille l'inox).
A son arrivée :
Le chiot sera installé tout de suite dans son nouveau domaine pour qu'il s'y adapte rapidement et prenne des bonnes habitudes. Aidez le à faire connaissance avec son nouveau cadre de vie sans le contraindre ni l'effrayer. Laissez le flairer un peu partout mais, si certains endroits sont interdits ou dangereux (escaliers, canapé ou chambre par exemple), empêchez le d'y accéder en fermant bien les portes ou en installant une petite barrière. Ne jouez pas avec lui le premier jour dans votre salon si vous ne voulez pas qu'il en fasse par la suite sa pièce favorite au grand péril de votre moquette et de vos fauteuils.
Souvent, fatigué par le voyage et un peu perdu sans sa mère et ces compagnons de portés, il cherchera à s'isoler. Installer le alors sur sa couche et laissez le se reposer.
Empêchez vos enfants de jouer trop vite avec lui et surtout de le porter comme un jouet. Leurs gestes peuvent être maladroits et lui faire peur ou mal involontairement. Le chiot s'en souviendra et cela pourra gêner ou gâcher leurs rapports futurs.
Pour éviter les pleurs de la première nuit, placez sa couche dans un carton posé de champ, de cette façon le chiot aura un abri tête : un toit réconfortant. Placez une bouillotte sous sa couche, la chaleur l'endormira. Un réveil placé à proximité prodiguera un tic-tac hypnotiseur. Ces différentes astuces seules ou associées lui permettront de passer une nuit relativement calme et de garder un bon souvenir de son arrivée.
L'alimentation :
Elle est très importante. C'est en effet par la bonne utilisation des constituants de l'alimentation que votre petit chiot exprimera dans sa croissance tout son potentiel génétique.
Tout d'abord :
la distribution des repas de votre chiot développe entre lui et vous des relations étroites sur le plan physique et affectif. Le chiot marque très souvent sa préférence à la personne qui le nourrit. Cela est à retenir pour son éducation et son dressage
Ensuite :
La qualité et la quantité des rations distribuées sont les facteurs déterminants qui doivent faire de votre chiot un adulte solide, en bonne santé, bien développé en squelette et en muscles avec un poil brillant. Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire que l'alimentation soit riche et équilibrée en tous les éléments nutritifs essentiels à sa croissance d'abord à son entretien et son activité physique ensuite.
Contrairement à ce que certains pensent, le chien n'a pas besoin que sa ration change de goût et composition fréquemment. Au contraire, quand les repas sont bien équilibrés, le chien s'en satisfait constamment. C'est l'homme qui, parfois, développe chez son chien les défauts de la gourmandise et les caprices de goût en donnant trop de viande, de gâteaux ou de sucreries.
Plutôt que d'improviser à partir de la cuisine des humains des repas qui seront inévitablement mal équilibrés, faites confiance à l'expérience des spécialistes qui ont mis au point des formules saines, équilibrés et économiques.
Du sevrage jusqu'à 8 mois :
Votre chiot doit recevoir une alimentation riche et équilibrée en nutriments indispensables : protéines, minéraux, vitamines.
VOTRE CHIEN ET VOUS :
NE PAS GRIGNOTER, NE PAS MACHONNER
C'est une mauvaise habitude qui se développe surtout pendant la période du changement de dents (4 à 5 mois). Il faut lui apprendre à distinguer ses objets des votre. Pour cela évitez de l'exposer aux tentations : ne pas laisser traîner chaussettes, chaussures, pantoufles (même vieille, il ne fera pas la différence avec une neuve la prochaine fois) et surtout ne pas utiliser ces objets quand vous jouez avec lui. S'il grignote un objet vous appartenant, agissez immédiatement et sévèrement toujours avec la même technique : accroupi devant lui, secouez par la peau du cou en disant "non". Il est possible d'utiliser des répulsifs en pulvérisations qui éloigneront votre chiot des objets qu'il convoite. Par contre, mettez à sa disposition des jouets à mâcher en caoutchouc dur ou en cuir de buffle et montrez lui votre satisfaction quand il s'occupe d'eux.
RESTER SEUL :
C'est souvent utile et nous devons l'y habituer dès que possible, sans céder à ses peurs.
Soyez sourd à ces cris, à ses gémissements. Ils ne vous feront pas revenir vers lui.
Commencez l'exercice en lui disant "X... reste", éloignez-vous et observez. Retournez vers lui s'il s'est comporté calmement 15 à 20 minutes, récompensez-le et jouez avec lui. Renouvelez l'exercice en le laissant de plus en plus longtemps seul. Dans le cas de pleurs ou d'aboiements, exercez une punition immédiate, précipitez-vous dans la pièce où se trouve le chiot, claquez violemment la porte, saisissez-le par la peau du cou et fermez-lui la gueule avec "non" sévère. Répétez cet exercice autant de fois qu'il le faut.
Mais surtout n’hésitez pas à contacter votre éleveur, il se fera un plaisir à vous conseiller.